Inéxistance
Il n’est plus question,
De parler d’existence,
Car face à cette désillusion,
Je ne suis que silence.
De mon cœur vulnérable,
Capable j’étais.
Mais par ce vole affable,
Nonchalant désormais.
C’est de ces rêves dérobés,
D’où naissaient mes excès,
Et dans ces espoir inavoués,
Que résidait mon être passionné.
Ainsi dénudé de buts,
Il s’agit de survit,
Et non d’une banale chute,
Ou l’éloquence de ma vie.
Aussi, c’est le cœur en deuil d’un vécu,
Que j’attends l’inexorable trépas,
L’exode sentimentale tant attendu,
Du souffle qui guidera mes derniers pas.